Nous étions assis à deux places…

Fin de journée, sortie de bureau, nous étions assis à deux places l’un de l’autre. Peut être ai je imaginé le jeu de regards à travers nos reflets respectifs. Le terminus arrive, je n’ose le face à face, et te regarde t’éloigner. Le jeu des coincidences fait que tu t’arrêtes, fruit d’un lacet facétieux. Je te dépasse, la foule manque de provoquer cette collision que j’espérais peut être… Retour à la surface, et à la réalité, je ne suis même pas sure de bien avoir perçu les traits de ton visage, mais quoiqu’il en soit… cela m’aura fait rêver, le temps d’un trajet:)