À Marie-L.

Février 2002, ça ne nous rajeunit pas hein ? C’était pour une soirée spéciale Saint-Valentin, dans laquelle je n’aurais jamais dû mettre les pieds, mais j’ai finalement suivi un groupe d’amis bien décidés à faire la fête.

Toi tu étais la fille en rouge que je n’ai pas osé aborder de toute la soirée. Moi, j’étais le mec un peu trop saoul qui par hasard (passons les détails) a engagé la conversation avec un de tes amis. C’est comme ça que j’ai appris ton nom, et surtout que tu étais célibataire. J’avais tout de même assez honte de mon état et je n’ai pas osé t’aborder durant le reste de la nuit. Autant dire que ton salut de la main lorsque tu es montée dans ce premier métro que nous avons attendu face-à-face, m’a fait regretter ma couardise.

Si je me souviens bien, tu étais à l’époque étudiante en droit et ton prénom est assez peu courant pour que je m’abstienne de le citer ici.

J’ai pensé à toi ce soir, je ne peux pas du tout m’expliquer pourquoi, mais je me suis dit que ce site serait probablement le meilleur moyen d’avoir de tes nouvelles. M.