Cet homme que je n’ai plus la chance de croiser…

Je m’étais jurée de ne jamais rien publier de tel, et pourtant….

Vous êtes brun, grand et mince, toujours impeccablement coiffé, élégant dans vos costumes sombres. Nous nous sommes croisés presque tous les matins pendant plusieurs mois sur le quai de la gare de Rambouillet, puis dans le train jusqu’à Versailles où vous descendiez - et parfois sur le chemin de nos domiciles voisins.

Je ne vous vois plus depuis plusieurs mois, et j’ai d’immenses regrets de ne jamais avoir eu le courage de vous adresser la parole. Je suis une jeune femme châtain, aux yeux clairs, que la timidité et votre charisme a paralysé dans les moments opportuns.

Si vous lisiez ce message, sachez que j’aimerais beaucoup vous revoir et faire votre connaissance…