A celle qui étudie le mandarin dans le train

On ne s’est jamais croisés. On ne se connait pas. Néanmoins, un soir de la semaine dernière (vers le 6 octobre), vous avez voyagé en compagnie d’un de mes collègues, un homme très gentil, qui m’a ensuite suffisament parlé de vous pour me donner envie de faire votre connaissance.

Si j’en crois ce qu’il m’a dit, vous aviez pris le même train à Saint Lazare, direction la banlieue Ouest et la Normandie. Il s’est assis à côté de vous, et voyant que vous écriviez en chinois, il n’a pu se retenir de s’exclamer quelque chose comme : “Si mon collègue était là, il ne vous lâcherait pas de tout le voyage” ! Après quoi vous avez commencé à discuter de vos études, de votre vie en Chine (1 an, mais il n’a pas su me dire où) et de votre vision très positive de ce pays (et ça, ça m’intrigue vraiment beaucoup, parce que la Chine que j’ai connu il y a quelques années se rapprochait souvent plus de l’enfer que du paradis).

Alors voilà : ce n’est pas tous les jours qu’on croise des gens avec qui on peut se rejoindre sur ses centres d’intérêt (d’ailleurs on ne s’est pas croisés ! CQFD). C’est encore plus vrai une fois qu’on s’est laissés happer par la vie active. Alors ça me plairait beaucoup de pouvoir correspondre avec vous.

Des centaines de milliers de personnes passent chaque jour par la gare Saint Lazare, et je ne sais même pas à quoi vous ressemblez. Aussi poster ce petit message sur ce site est le seul moyen que j’aie trouvé pour vous transmettre cette petite invitation au dialogue.

A dire vrai, peu de chances que ça fonctionne. Mais ça valait la peine d’essayer !

En espérant pouvoir un jour vous dire “ni hao” avec mon accent catastrophique …

    Détails

  • Transilienjà Saint-Lazare.
  • Une rencontre faite le 6 octobre 2015.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mardi 13 octobre.