Brune dos à la fenêtre, veste ocre/jaune/beige.

13h20 ce lundi dans le RER A en direction de Paris, station Gare de Lyon.

A la jeune femme brune aux cheveux lisses et mi longs, teint clair, qui était assise en bout de wagon, dans cet espèce de réduit de deux places, dos à la fenêtre et qui ne fait face qu’à un mur. Vous portiez une veste courte ou un manteau au ton un peu jaune ou marron clair, c’était absolument ravissant.

Je ne vous ai aperçue qu’en descendant de l’étage pour quitter le train à Gare de Lyon.

Mon dieu, je crois bien n’avoir jamais croisé si beau visage, aux traits si fins, dans ces sinistres transports en commun. J’en ai été si transporté que je me préparais à descendre du mauvais côté.

Si mes yeux avaient eu des dents, ils auraient volontiers dévoré votre image ! OK … Je ne suis pas un poète … Mieux vaut donc que j’arrête là les métaphores.

Bref, cela n’a duré que quelques secondes mais j’aurais aimé pouvoir vous contempler pendant huit siècles. Quelle déception de m’être assis à l’étage pendant tout le trajet. Si j’avais su … Si j’avais su …

Avez vous remarqué mon trouble ou bien mes talents d’acteur vous l’ont-il masqué ? Il me semble que lorsque j’attendais devant la porte pour sortir, vous avez regardé du coin de l’oeil. Alors, si vous vous êtes posée la question, sachez que oui : vous m’aviez fait forte, très forte impression.

Je portais un couvre chef mal assorti, mais de même couleur que mon sac à dos.

Nb :

Message tapé à la hâte sur mon smartphone. Excusez les coquilles. … Et prenons donc un café. Je vous l’offre mademoiselle contre un portrait dédicacé ! : -)

    Détails

  • RERaà Gare de Lyon.
  • Une rencontre faite le 7 mars 2016.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le lundi 7 mars.