Tu étais magnifique, blonde, les lèvres d’un rouge éclatant.

D’habitude indifférent voire énervé par les regard tristes, implorants ou fuyants de toutes ces solitudes en mouvement du métro parisien, j’ai d’abord été charmé lorsque ton regard s’est porté vers le mien. Puis carrément troublé lorsque tu as décidé de monter dans la même rame que moi. Nous étions alors en face l’un de l’autre, debout, et j’ai fuis ton regard que j’ai senti insistant durant tout le trajet (mais comment puis-je en être certain, puisque je n’ai pas osé l’affronter ?). Au fur et a mesure que le métro s’emplissait, nous nous rapprochions, jusqu’à ce que tu descendes précipitamment à Opéra. Mes cheveux sont chatain foncé, mes yeux verts, je portais ce jour là une veste stone island pétrole et pour le reste j’étais vêtu de noir. j’ai 24 ans. Tu étais magnifique, blonde, les lèvres d’un rouge éclatant, en jean bleu clair. Il me semble que tu avais un pull blanc et une veste noire, je peux me tromper. Sans doute un peu plus jeune que moi. Ta présence m’a troublé, j’aimerais évidement te revoir.