À cette petite femme sublime au regard envoûtant

Lundi 18 juin.

Encore légèrement endormi comme chaque matin et adossé à mon siège, je me redresse quand du monde entre dans la rame à Montparnasse. C’est alors que je te remarque, toi, petite femme aux cheveux châtains en queue de cheval et aux yeux verts clairs. Je n’ai pu m’empêcher de contempler ton splendide regard pendant plusieurs minutes. La rame se vidant, j’ai retiré mes écouteurs et espérais me lancer mais je n’ai pas osé. Tu es descendue à Liège après avoir enfilé ta veste en jean en ayant retroussé tes manches.

Ce jour là, j’étais en costard bleu foncé, chemise bleue claire et toujours blond aux yeux bleus légèrement barbu.

S’il était possible de me noyer une fois de plus dans tes yeux rien que le temps d’une soirée…