Lis-moi, bel étranger.

On s’est “croisé dans le métro” il y a quelques mois, à l’aube de l’automne, au temps des pluies battantes.

Tu portais un très beau trench beige/ivoire et un parapluie, je crois. Tu étais blond/châtain, dans les 1m80, plus ou moins. Le métro était bondé. Tu es monté à une station (laquelle? Ma mémoire me joue des tours). On était tous deux agrippés à la barre. Mais tellement proches. Corps à corps. Ton regard sur moi était insistant, d’autant que je baissais la tête pour ne pas avoir à rougir sous son emprise. Personne ne comptait à ce moment-là pour moi, si ce n’était toi. Bien que je pense que notre proximité corporelle en a bouleversé plus d’un autour de nous. Tu m’as quitté en sortant du métro. On se lançait des sourires à tire-larigot. Tu t’attendais à ce que je te suive, mais ma couardise m’en a empêché.

Si par le plus grand des hasards et la plus belle des chances, tu passais par là, fais-toi connaître.

Le petit minet métis de la ligne 4.

    Détails

  • Métro4à Étienne Marcel.
  • Une rencontre faite le 1 octobre 2011.
  • Rédigé par un homme pour un homme.
  • Publié le mardi 24 janvier.