Une grande blonde s’appuyant sur un grand brun.

Je suis monté ce matin vers 8H40 dans le train de la ligne L en gare de SAINT CLOUD en direction de SAINT LAZARE..

Un train bondé.. Il fait froid.. Les gens râlent un peu.. Bref, on pourrait dire un matin comme les autres.

Je fais 1m90 pour 90kg donc autant dire que le moindre mouvement que je fasse occasionnent des soupirs réprobateurs.

Je me cale donc contre la porte pour ne plus bouger..

Je ne t’avais pas remarqué mais il me semble que tu étais déjà dans le train..

Tu es svelte environ 1m70-75..

Tu étais habillée de noir, probablement autour de 25 ans, des cheveux longs raides et blonds comme les blés avec une attitude plutôt souriante mais réservée.

Le hasard (?) faisant son oeuvre, tu as finis par te retrouver très proche de moi sans que je te remarque plus avant.

(Moi , trentenaire brun au teint mâte, barbe de 3 jours, look distingué : imper noir, écharpe grise, casque de musique et gros sac en cuir)

Puis, un malencontreux soubresaut (presque imperceptible) te fit t’appuyer sur moi, tu t’es empressée de t’excuser.

Tu m’as dis : “Excusez moi, monsieur!”

Je t’ai dis :” Pourquoi dont ?”

Nous nous sommes regarder et lorsque j’ai découvert tes immenses yeux bleus, tous ces gens ont disparu d’autour de nous..

Je t’ai souris..

Après une délicieuse pose dans le temps…

Tu m’as dis : “J’ai trébuché, je me suis rattrapée sur vous.”

Je t’ai dis :”Je vous en prie, ce sont les aléas de la promiscuité..”

Nous avons échangé quelques mots (trop peu), tu as souris et j’ai réellement fondu. (par ce temps d’hiver)

Les gens autours de nous n’en perdaient pas une miettes et ça m’a un peu destabilisé.

Cela a duré peu de temps mais j’aime à croire qu’il s’est passé quelque chose. Il y avait quelque chose dans tes yeux. Comme une lueur et je m’y connais en lueur dans les yeux)

Ton arrêt est arrivé trop vite (Becon les Bruyere, je crois).

Tu m’as dit que tu descendais là en me souhaitant une très bonne journée.

J’ai dû sortir avec toi pour laisser passer les gens puis tu as disapru dans la foule.

Je suis remonté dans le train et au moins 5 personnes me regardait..

J’ai dis : “Oui bon je sais j’ai merdé!! J’aurais pu prendre son numéro!!”

On a ris… et et la journée à repris son cours..

Tu étais divine.

    Détails

  • Transilienlà Saint-Cloud.
  • Une rencontre faite le 6 décembre 2012.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le jeudi 6 décembre.