Toi qui ne sera jamais libre (je cite)

Tu étais vêtue principalement en noir il me semble, avec des boucles d’oreilles rouge en strass je pense (désolé si c’était de vraies gemmes) et un vernis à ongle dans les mêmes teintes (mais sur la fin).

Je portais une veste gris clair, une paire de lunette rectangulaire en plastique noire avec une garniture orange translucide à l’intérieur. Je lisais un poche avoir une couverture argentée, j’ai consulté plusieurs fois mon téléphone, puis j’ai essayé de continuer ma lecture ; c’était trop tard, tu avais suffisamment attiré mon attention.

Tu es probablement (à ce moment là j’étais encore pleinement concentré à ma lecture) montée à Massy-Palaiseau pour aller vers Paris, tu t’es installée en face de moi tout en continuant ta conversation téléphonique. Conversation dont je ne comprenais presque pas un mot (quelques uns, de temps en temps, s’échappaient en français), dans un dialecte arabe je pense, mais sans comprendre les propos, j’ai eu une impression de force, d’assurance, de volonté, et également un sentiment de bon sens.

Je suis peut-être dans l’erreur, c’est dur à dire, à décrire également, car c’est du ressenti ; mais dans tous les cas, tu semblais avoir un vrai caractère ! Cela m’a tout de suite plu.

Je suis sorti à Denfert-Rochereau, sans t’avoir interpellé avant ; j’ai le sentiment d’avoir loupé une rencontre intéressante.

NB : As-tu jeté ton téléphone à la poubelle ?

    Détails

  • RERbà Massy — Palaiseau.
  • Une rencontre faite le 3 mai 2013.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le vendredi 3 mai.