Tu m’as aidé à enlever ma veste… Merci. J’ai envie de te revoir…

Le Jeudi 29 août, tu es descendu à 19h21 à Strasbourg Saint Denis. Je suis montée à Rue de la Pompe avec ma mère, elle m’a quitté à Trocadéro et je t’ai rejoint, entre le mur et toi, sur le strapontin. Tu lisais un bouquin dont j’ai peiné à déchiffrer le titre… “La démocratie…” ? Tu m’a abaissé le strapontin pour que je m’asseye. Moi je me suis plongé dans le programme de la Cinémathèque Française, Pasolini en couverture. Le calendrier a glissé par terre, tu l’as ramassé. A chaque fois, le sourire de tes yeux… Puis j’ai voulu retirer ma veste, j’étais embarrassée par le peu d’espace, tu m’as aidé à l’enlever. Tu es descendu à Strasbourg St Denis, je n’ai pas eu le temps de te parler plus, nos regards se sont recroisés au départ du train. J’ai envie de te voir en face, boire un café et réentendre ta voix.

Tu portais un jean gris je crois, une chemise a petits carreaux bordeaux et une veste en cuir marron à la main.