Vénus d’Ille à la fourrure

Station Opéra, vide, en plein hiver. Pas un chat. Une atmosphère sombre, la station était en travaux.

Je monte dans le wagon suivi d’une très jolie femme (magnifique), habillé d’une fourrure noire, gant léopard (il me semble) et bonnet gris, avec la vague impression d’être suivi.

Moi habillé comme un sac, avec un bonnet péruvien et des grosses baskets.

Elle s’assoit à coté face à moi sans me regarder, sans oser l’aborder.

Je descend, pressé par un départ à la station d’après, pour aller au decathlon de Madeleine avant de partir à la montagne, et réaliser trop tard que nous étions dans le même lycée…

Le train s’éloigne et disparait dans le tunnel. Une ambiance très étrange, personne sur le quai, personne dans le métro. Juste elle et moi. La veille j’étais à l’enterrement d’un proche, j’avais pas trop la pèche, donc…

Gros sentiment de culpabilité de l’avoir laissé seule. Il y avait tout de même une autre personne, une vieille dame, plus loin dans le wagon.

C’était un soir en Janvier 2009. J’ai manqué de magie…

    Détails

  • Métro8à Opéra.
  • Une rencontre faite le 23 janvier 2009.
  • Rédigé par un homme pour une vénus.
  • Publié le mercredi 16 octobre.