Vous, messieurs.

Messieurs, comment doit-on procéder pour vous décrocher un peu d’empathie, de gentillesse, de douceur lorsque vous ne souhaitez plus nous adresser un seul mot?

Messieurs, oubliez-vous aussi vite que vous avez aimé?

Messieurs, méprisez-vous ces femmes qui vous ont blessé?

Messieurs, est-il réellement pensable de faire fi de la connivence d’antan?

Messieurs, comment doit-on, comment peut-on toucher votre petit coeur lorsque celui-ci revêt son manteau de glace?

Messieurs, est-ce une quête vaine de rester suspendues à nos espoirs, attendant un geste de votre part?

Messieurs, messieurs, messieurs, et surtout toi, pourquoi faire souffrir par le mutisme, l’indifférence et la condescendance?

Messieurs, y a-t-il parfois, derrière votre silence et vos refus, un peu d’orgueil et des regrets?

Allons, c’est Noël et j’aimerais bien mon cadeau: une réponse. La votre, la tienne.