Vous, Demoiselles

Demoiselles,

A quoi vous attendez-vous après avoir déchiré des coeurs?

De purs-sangs devenus pierre. Fracturés. Au fur et à mesure consolidés par des larmes de plus en plus salées.

Difficile de rattraper cet orgueil blessé.

Demoiselles,

Votre vanité serait-elle aussi blessée?

Vous avez souvent joué avec lui. Difficile de se retrouver menée.

Fausse impression qu’il n’a rien à perdre. Réalité qu’il n’a plus rien à miser.

Demoiselles,

A quoi bon continuer de se torturer?

Éternelle ambivalence du plaisir dans la souffrance.

Mais jusqu’où pourrions-nous vous amener dans cette danse?

Demoiselles,

Pensez-vous un jour être libérées?

Chacun semble chercher sa toile d’araignée.

Pour finalement se consoler dans le lien de paternité.

Demoiselles,

Ne m’appelle jamais Papa ou Papy

Cesse de flirter avec des connards finis.

Et tes malheurs s’arrêteront peut être ici.

Joyeux Noël.