Quai B du RER C….

18h passé, j’avance sur le quai B du RER C …

Doucement, tranquillement, j’avance, mon train n’arrivant que dans 5 minutes…

Il y a du monde, il y a du mouvement…

18h passé, sur le quai B du RER C il y a des bancs…

Doucement, tranquillement, en passant, mes yeux sont attirés par vous,

Il y a du monde, il y a du mouvement, mais assise là, nos yeux se croisent….

Un moment, sur le quai B du RER C, il n’y avait plus que vous…

Dans l’agitation de l’incident technique qui provoquait l’annulation de tous les trains, les critiques des gens autour, et le quai bondé,

Il n’y a plus que vous, vous, un soleil, une étoile, un arc en ciel de féminités, un torrent de beautées…

Seul, sur le quai bondé du RER C, je n’ai pas su vous aborder, n’ai pas osé vous parler…

Malgré le temps passé à attendre qu’un train n’arrive, à trembler que le prochain soit le votre (et ça a été le cas)…

Il n’y a plus que vous, vous qui puissiez attirer mon regard, sur le quai B du RER C…

Au cas ou vous veniez à croiser du regard ce message, vous êtes brune, coupe ‘carrée’, couverte d’un manteau (doudoune ?) noir, d’une écharpe gris sombre, d’une jupe bleu et noir et de bottes noires, une petite chemise cartonnée, verte, dans les bras….

J’aurai tant aimé être cette chemise cartonnée, j’aimerai tant que vous veniez à croiser du regard ce message…

    Détails

  • RERcà Gare d'Austerlitz.
  • Une rencontre faite le 7 janvier 2014.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mercredi 8 janvier.