Tu lisais un manuscrit

Bonjour,

je me suis assis à côté de toi à Strasbourg St Denis.

Tu lisais le manuscrit d’un roman. J’ai aimé voir ta main avec cette petite bague très fine, lisser les grandes feuilles du lourd manuscrit.

J’ai aimé deviner ton profil partiellement masqué par les mèches de tes cheveux blonds.

Il y a eu une complicité entre nous…

A un moment tu as secoué la tête nerveusement à la lecture d’un passage. On s’est regardé, on s’est souri.

Tu m’as quitté à Ranelagh d’un sourire avec un au revoir.

Puisse ce message concrétiser ce “revoir”…