Un prénom s’est perdu…
Il s’est passé beaucoup de choses depuis qu’il ne se passe plus rien. Je n’écris quasiment plus puisque je n’ai plus personne à qui écrire. Au début c’était très douloureux comme chaque fois qu’on perd l’essentiel mais, petit à petit, j’ai abandonné l’espoir de le retrouver et les jours ont cessé d’être des défaites pour ne plus ressembler qu’à un jardin lointain.
D’autres écriront pour elle, des charades qu’elle aura plaisir à dénouer ; je suis arrivé trop tard.
Je regarde cette ligne que mon clavier invente au vide blanc de l’écran, si semblable, si anonyme mais si étrange : c’est la dernière.