Au milieu du monde.

On en croise beaucoup des regards.

En faite, c’est un peu con parce que je n’arrive plus très bien à me souvenir de ton visage. Tu étais grand, des cheveux mi-longs d’un châtain foncé et tu avais un regard très doux, marron comme un miel brun. Je suis plutôt petite, mes cheveux sont auburn et je les avais attachés en une queue de cheval, j’avais un casque sur la tête et un trench sur moi.Tu es entré dans le deuxième wagon sur la ligne 4, vers 15h30, direction Porte de Clignancourt à St Michel, je crois bien. On s’est regardé, plus par curiosité que par intérêt. Nous sommes tout les deux restés debout, au milieu de la cohue des gens. Pendant le court trajet, il y a eu quelques regards. Ni gêné, ni provocateur. Des regards tout simples.

Et puis, je suis descendu aux Halles, je t’ai regardé une dernière fois et c’est là que… je ne sais pas. D’un coup, j’ai été charmé par ce regard franc et fort que tu avais. Charmé par ta personne et l’élégante simplicité que tu avais. J’ai souris et je suis partie. Je suis trop timide, bien malgré moi.

Voilà. Je ne pense pas que tu trouvera ce message.

J’aurai juste adoré revoir ce regard sincère.