J’ai été le miroir de ton courage, amour. Tu es si beau.

Une rencontre est comme un miroir, n’est-ce pas, j’ai été le miroir de ton audace ce matin, si c’est bien cela, si tu avais bien le coeur qui battait comme le mien, je suis vraiment admirative si c’est le cas. Je n’étais pas prête à cela, ne le suis pas encore sans doute. J’ai tellement regretté ma fuite. Ce qui doit se jouer en un instant décisif ne se rattrape pas sur internet, là où il est facile d’écrire, seul que l’on est, sans le face à face, sans l’inhibition. Je le regrette, mais j’essaie d’en tirer un enseignement sur la nature du courage et de la vie, et des barrières qui m’enferment. La vie c’est dans l’instant, cela me rappelle cette citation : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Cela aurait pu être toi ou un autre, j’avais le coeur ouvert, je veux dire, ce n’est pas si rare, mais quand cela arrive, c’est là où l’on se révèle. Ma peur m’empêche encore cette folie, cet amour fou, cet horizon de beauté et de plaisir où j’ai vu ton visage, mais je ferai tout pour la vaincre, car je ne peux pas me supporter ainsi en fugitive de ta beauté. Pardon amour.

    Détails

  • Métro9à Maraîchers.
  • Une rencontre faite le 13 février 2010.
  • Rédigé par une femme pour un homme.
  • Publié le samedi 13 février.