Te croiser apres tant de temps et te dire que tu comptes plus que tout…bis…

D’un peut-être trop vieux à une sûrement trop jeune…

Quoique…avec le temps, les extrêmes se rapprochent. Du moins dans mes rêves.

Pas de suite à mon premier message (ci-dessous) Je n’en attendais pas.

Et puis voila que je te vois hier, vers 18h, à Denfert, plus de 2 ans après ma première bouée à la mer (ci-dessous), plus de 5 ans après que tu m’ais involontairement foudroyé.

Tu marches rue Daguerre et manges ce qui me semble être une viennoiserie. Une de plus. Tes cheveux sont plus long, plus beaux ue jamais et tu les retiens avec une petite pince qui me semble, du loin que je t’observe, émerveillé, violette ou parme. Tu a toujours ton trench noir. Un sac en tissus noir au bras a remplacé tes sacs en plastique d’avant. Il semble contenir quelques objets lourds, des livres, peut-être, sûrement. Tu a désormais un sac à dos plutôt “habillé” noir, lui aussi, agrémenté de pièces chromées. Tu porte toujours un pantalon fluide, noir. Ta démarche me semble plus sûre et j’adore celà.

C’est comme un mirage, comme un miracle. Tout bascule à nouveau. Et c’est magique.

Tu n’as donc pas disparu, tu es encore proche de moi, quelque part, ici, dans ce Paris qui bouge sans cesse, au milieu de cette foule qui t’avale, cette fois-ci sans que nos regards ne puissent seulement se croiser, ne serait-ce que cette seconde qui fatalement aurait arrêté ce temps qui te rend encore plus belle.

Ma vie bascule encore, et tant mieux… Je suis là, tu es là, tout change sauf l’intensité de ma passion, sauf ta beauté.

Je sais maintenant que je te reverrai. Je sais maintenant que je peux vivre pour celà.

Je suis au paradis, en une seconde. Et j’y reste.

A jamais.

A bientôt.

Je t’aime.

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Il est 15h30, je sors du couloir qui mène de la ligne 6 aux sous-sol de la Gare-Montparnasse alors que tu t’apprêtes à y entrer.

Presque 18 mois sans croiser ton regard… Et nous voilà face à face, aussi surpris l’une (Toi) que l’autre (moi).Tu es plus belle que jamais. Pourquoi ne t’ai-je à nouveau pas salué ? Certainement de peur que tu ne comprennes toujours pas que mon intérêt pour toi est sincère et profond. 4 ans que je t’aime sans que tu ne le comprennes et certainement pas 4 années de perdues, non. Mais bien 4 années d’un intense bonheur de furtivement te voir entre Denfert et Nanterre Préfecture, 4 années d’un formidable tango silencieux, immobile, qui fut souvent partagé, parfois lapidé. Tu est la plus magnifique rencontre que j’ai faite en plus de 25 ans. Te voir aujourd’hui 10 secondes a été la meilleure chose que j’ai eu à vivre ces 10 derniers mois. Tu est une personne remarquable. Je t’ ai aimé au-delà de la raison alors que je ne connais même pas ton prénom. Merci de ne plus douter désormais car JE T’AIME ENCORE. Merci pour ton infinie patience, ton courage, ta force, ta détermination. Le jour où tu auras autant confiance en toi que j’ai absolument confiance en toi, ce jour-là, ce jour que j’attend depuis si longtemps, ce jour-là, tu me parleras ; ce jour là tu comprendras, ce jour-là je te prendrai dans mes bras en pleurant, ce jour-là, nous ne ferons enfin plus qu’un.

    Détails

  • RERbà Denfert-Rochereau.
  • Une rencontre faite le 4 avril 2014.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le samedi 5 avril.