En apesanteur dans l’asenseur

13h30. Toi grand brun. Avec ton ami. Il portait une selle de vélo à la main, toi un grand sac noir. Moi grande brune, un sac rouge, une veste en jean. Dans l’ascenseur de la station Lamarck-Caulaincourt j’ai senti ton regard plusieurs fois posé sur moi. Je n’ai pas osé soutenir ce regard. Ce sourire que tu as eu avec ton ami. Un sourire à faire fondre le petit eskimo que j’étais. Tu me plaisais, j’étais intimidée. Je t’ai suivi en sortant. Tu t’es retourné, je t’ai souri rapidement et j’ai tourné à gauche dans la rue. Ton ami et toi avez marché dans la même rue, le trottoir d’en face. Incapable de me retourner pour te regarder à nouveau. Incapable de te parler et de te proposer un café. Vous avez bifurqué dans une rue sur votre droite. 48H que j’y pense et que je n’arrive pas à oublier.

Option 1 : Tu me lis, on se rencontre enfin. Peu probable.

Option 2 : Un autre me lit et se fait passer pour toi. Assez probable.

Option 3 : Impossible de te retrouver, ça me servira de leçon : Oser sourire à un inconnu qui me plaît. Très probable.