Ces rencontres qui tracent les sourires
Absorbé par mon bouquin et ma musique, mais pas assez pour ne pas te remarquer quand tu es montée.
Tu es blonde, vêtue de blanc et je suis brun, habillé en noir (ou presque, mais je ne voudrais pas perdre l’effet de ma phrase). Assis symétriquement sur nos strapontins, nous avons échangé quelques regards furtifs.
Sortis à notre station, nous sommes montés en parallèle, mais nos chemins ont divergé après le dernier escalator.
L’ironie de la situation m’a fait garder mes mots pour moi, mais pas les sourires sur le chemin du retour.
Cette ironie, je te l’expliquerai si nos chemins finissent par se croiser…