Vendredi 12 septembre, c’est l’histoire d’un monsieur qui reniflait bruyamment

Vendredi 12 septembre entre 19h45 et 19h55.

Je lance cette bouteille à la mer..

Tu étais vêtue de noir, tu portais un jupe, tu étais parfaitement habillée, tu portais une jupe avec de jolies chaussures ouvertes, tu étais blonde, et tu étais la femme la plus ravissante que je n’avais jamais rencontrée. Un voisage absolument magnifique.

J’étais habillé avec un costume noir également, chemise blanche à carreaux gris, et je portais une petite valise d’ordinateur.

Tu es montée avec moi dans la rame de métro à la station Champs-Elysées/Clémenceau, direction Châtillon.

Je me suis assis non loin de toi, à côté de toi se trouvait un homme d’une soixantaine d’années environ, lisant son journal, qui avait la particularité de rénifler particulièrement bruyammant, ce qui nous a fait sourire toi et moi à l’occasion d’un regard échangé. Ton sourire était magnifique.

Je te regardais dans les yeux, ta beauté m’a subjugué et je suis resté sans voix l’espace d’un instant, ce qui m’a été fatal. Car tu es descendue seulement à la station d’après, à Duroc… J’avais le coeur lourd d’être resté comme un idiot de ne pas t’avoir parlé. Et depuis je ne cesse de penser à toi.

Et pourtant DIeu sait que j’aurai svoulu te parler, te proposer un simple café, histoire d’évoquer ces instants romantiques de reniflage partagés ;)