Adrénaline

mercredi vers 18h, je monte à Miromesnil dans la 13 bondée direction Asnières venant de la 9 où il y avait de la place et où j’avais pu tranquillement sur un siège me plonger dans mon bouquin.

Dans la 13 donc, pas de place, je suis adossé à la porte mais comme j’avais déjà mon livre à la main, je lui trouve une petite place collé à mon torse pour pouvoir continuer de le lire…

Puis soudain, je sens de chaque côté de mon bras gauche deux seins qui l’entoure presque. Je me décale un peu pour que la propriétaire de ces seins ne pense pas que c’est moi qui me colle, puis les seins reviennent, je regarde dans leurs directions et je vois qu’il y a un tout petit peu de place derrière, ce n’est donc pas qu’un effet de la ligne 13…

Le bras d’un monsieur venait s’appuyer sur la porte de sorte que je n’ai pu voir son visage qu’au tout dernier moment.

Donc je n’arrivais plus vraiment à lire, je commençais à assumer la situation et n’essayais plus de me décaler au contraire, j’essayais de sentir le mieux possible ce que mon bras touchait comme si c’était ma main.

Ce moment délicieux passe beaucoup trop vite.

St Lazare

Le bras du monsieur se retire, je la vois, c’est une bombe.

Elle descend, l’espace d’un instant, j’espère qu’elle laisse simplement les gens sortir et qu’elle va remonter, comme moi, mais non je la vois à travers le reste de la population qui s’en va sur le quai dans un petit pantalon blanc moulant…

Jamais je n’aurais été excité aussi fort aussi vite…