Votre curiosité éveillée par la couv’ de mon livre dissimulée par un cache

En ce dimanche 19 octobre 2014, à l’intérieur de la rame de métro de la ligne 4 en direction de Porte d’Orléans, aux environs de 14h30

Assise à une « place à 4 passagers » côté fenêtre dans le sens inverse de la marche, je lisais. Vous étiez assis en face de moi, sur ma gauche. Vous m’avez alors abordé alors que le métro stationnait à la gare de l’Est (ou en gare de Strasbourg Saint-Denis) en me demandant ce que je lisais, car intrigué par le cache blanc que j’avais mis sur la couverture de mon livre. Je vous ai alors répondu que la curiosité est une bonne qualité et qu’il s’agissait du roman préféré de ma nièce que je lisais en vue de lui donner des cours sur un support sympathique et drôle.

Nous avons échangé quelques phrases : vous alliez bricoler, une obligation pour vous , et moi je partais savourer les derniers rayons de soleil de notre été indien parisien.

Je portais un top noir à manche longues qui découvrait une épaule, un short en jean et des bottes fourrées marron et beige, sur mon épaule gauche un sac en jean avec des petites franges blanches, et mon épaule droite un sac pour natte de yoga griset noir. Vous aviez deux sachets de matériel de bricolage.

Vous m’aviez proposé d’échanger nos coordonnées mais cela était impossible ma station finale approchait.

Je suis donc descendue à la station Les Halles.

Je regrette de ne pas avoir pris vos coordonnées, mais enfin, je m’accorde une seconde chance.

Peut-être que ma chance, habituellement insolente, nous permettra de nous revoir afin que nous puissions faire connaissance. Réalisant par là cette expression londonienne que vous évoquiez : « le monde est petit, et nous auront l’occasion de nous revoir » (enfin c’était l’idée).

Bien à vous (je vous tutoierai lorsque nous irons prendre notre verre). :)