Long manteau brun, écharpe jaune, regard saisissant

J’ai croisé ton regard à Réaumur vendredi nuit avant le dernier métro pour Gallieni.

Ce moment fugace m’a semblé comme hors du temps puis nous avons attendu, assis chacun de notre côté. Feignant de surveiller l’arrivée du train je pouvais alors contempler tes cheveux d’ébène.

Nous sommes descendu à la même station, de wagons différents.Je t’ai regardé à nouveau, surpris et charmé par ce hasard et puis je t’ai tenu la porte avant l’escalator, moment ascendant comme interminable lui aussi, où je te devançais de quelques marches seulement.

Il était deux heures passées, tu as filé vers la rue Timbaud et je t’ai perdu de vue dans la faune imbibée. J’aimerais comprendre ce qui nous retiens dans ces moment là, de faire ce que l’on désire vraiment?

Même si je monte très souvent à Réaumur à cette heure-ci, les chances de te revoir sont minces, mais ce serait tellement plus grand qu’ici tel une bouteille à la mer, Quoi qu’il en soit, j’aimerais beaucoup te revoir.

    Détails

  • Métro3à Parmentier.
  • Une rencontre faite le 16 janvier 2015.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le samedi 17 janvier.