Fin 2014, un samedi ou un vendredi soir…

Il y a beaucoup de visages féminins intéressants dans le métro.

Il était 21h ou 22h, fin Novembre ou début Décembre à République direction Montreuil. Vous étiez assise à même le parapet au bout du quai (fin de la rame), là où il y a des socles mais plus tellement de sièges.

Blonde, cheveux un peu plus bas que la nuque, légèrement bouclés. Grande écharpe blanche à gros maillage. Vêtements bleus assortis mais sobres, veste courte bleu terne ou anthracite, baskets bleus & grises dont je me souviens bien (je suis un peu maniaque sur les chaussures de femmes, les talons ou chaussures trop précieuses sont un tue-l’amour…). Lunettes à grand verres et monture noire épaisse. Vous vous êtes levée et j’ai pu constater que vous étiez élancée.

Nous sommes montés dans le dernier wagon, moi sur un strapontin d’où j’ai pu continuer à vous regarder, vous debout en face du dernier carré de la rame et dos a la double place que l’on trouve dans les nouvelles rames ouvertes.

Vous avez à un moment fait un grand rire un peu affecté en tournant la tête dans mon sens: réaction à quelque chose, quelqu’un ?

Vous êtes descendue à Buzenval et avez pris la sortie la plus proche.

Je ne crois pas que vous m’ayez remarqué, malheureusement… Sachez en tout cas que si il y a beaucoup de visages féminins intéressants dans le métro, le votre est le plus captivant qu’il m’a été donné de voir depuis longtemps. A défaut d’en découvrir plus sur vous, je me contenterais d’essayer de garder votre image fugace et ce qu’elle cache le plus longtemps possible. Et puis, sait-on jamais…

Cela méritait bien de rédiger cette missive en écoutant Nuits Sonores de Floating Points…