Ce dernier jour d’avril…
Il était 19h30 ce jour là
dans le train train quotidien du métro gris et commun
tu es rentrée soudain
comme une brise tourbillonnante
alors que je veillais comme la braise sous la cendre
tu es venue te placer côte à côte tête à tête
et ta présence résonnait tellement en moi
que tétanisé, j’ai au bout de quelques stations seulement
cherché ton regard intrigué
pour d’un sourire te remercier de me troubler autant
ça faisait longtemps
enfin les yeux dans les yeux
nous ne sommes pas restés
car le temps ne s’est pas figé
comme chez Carte Noire (quelle arnaque le cinéma!)
et tu es descendue (à Ourcq je crois)
mais si tu lis ces mots, alors il faut que l’on se revoie!
et si tu ne lis pas ces mots, euh… cqfd (tant pis pour moi)!
la “bisette”… ;)