Jamais deux sans trois, dit-on ! toi le grand brun de Vitry le François

Ce dimanche soir, je t’ai vu passer à la gare de Vitry-le-François, grand brun, tu m’a regardé rapidement. Moi blond, yeux bleus, je discutais avec les amis qui m’avaient déposé à la gare. Le TER de 20h02 pour Paris est arrivé, nous sommes montés dans 2 wagons voisins, puis sommes allés l’un vers l’autre, et nous sommes posés dans le même wagon. J’étais saisi par ta beauté. Au loin, j’ai cru que tu lisais, tu levais parfois le nez furtivement, Je regardais le paysage pour oublier mes démons, mais je sentais que tu me regardais. Sommes Arrivé Gare de l’Est, tu es resté assis, je t’ai vu jouer sur ton iphone. Me suis engoufré dans le métro ligne 4, puis pris une correspondance à Strasbourg St Denis pour la ligne 9 direction Mairie de Montreuil. Tu avais quitté mes pensées et je lisais un magazine, quand soudain, sur le quai de la station Charonne, le métro allait repartir, je t’ai vu de nouveau comme une apparition. Tu étais là devant moi sur le quai, avec une valise couleur argent, et tu me regardais. Surpris tu as regardé au sol, le métro est reparti et tu as cherché mon regard de nouveau dans la rame qui défilait, toi sur le quai. Nos regards se sont retrouvés une fraction de seconde et tu as disparu. Contacte-moi.