Tu m’as apostrophé à 9h00 : “sucré ou salé ?”

Toi avec ta fragilité apparente et tes silences. Tu t’es assis près de moi ce matin, monté à Michel-Ange - Molitor, me saluant aussitôt. Je te sentais épanoui, peut-être de mon propre désir.

Avant de descendre, tu m’as souhaité une bonne journée ; je n’ai pas voulu répondre : j’ai remarqué l’incorrection de la redondance et me suis irritée de ta maladresse.

Tu dois être troublé.