Au soleil

Lorsque j’arrive à hauteur de ton faubourg, je chasse mon spleen en me disant que tu n’es qu’une passagère anonyme. Un futur souvenir que je me remémorerai avec tendresse.

On y croise des jolies filles, très souvent, dans ces trains. Toujours un plaisir des yeux, fugace et sans cesse renouvelé.

J’ignore si l’on peut apprécier avec la même désinvolture la beauté d’une âme. J’aimerais le croire bien que cela me serre le cœur ; elle se croise plus rarement mais demeure autant inaccessible.

Tu te reconnaitras, tu portes des lunettes de soleil, un casque de chantier, une tenue de protection, des chaussures de sécurité et désormais tu n’as plus beaucoup de temps …

    Détails

  • Transilienjà Thun le Paradis.
  • Une rencontre faite le 9 juin 2015.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mardi 9 juin.