A la femme qui pleurait sur le quai de Vincennes (rousse)

A la jeune femme rousse qui pleurait sur le quai de Vincennes, vers 9h10 ce matin :

Vous aviez l’air bien triste, avec ces larmes noires qui dessinaient deux coulées sombres sur vos paupières. Aussi noires que votre chemisier. J’ignore quelle en était la cause, car je ne suis qu’un passant silencieux qui assistait à la scène depuis le train d’en face. Mais c’est dur de voir les gens pleurer. C’est dur de ne pas pouvoir les consoler.

Alors, je voulais juste vous dire que dans ce monde plein de misère, une chose, néanmoins, est assurée : si vous savez pleurer, c’est que vous avez un cœur. Ne laissez pas la vie vous l’enlever. Il faut avoir un cœur pour effacer la tristesse de ce monde.

Voilà. Vous ne verrez sans doute jamais ce message. Quand on est triste, on n’a pas idée d’aller sur des sites dédiés aux “rencontres”, n’est-ce pas ?

Mais j’espère sincèrement que la vie vous sourira à nouveau, et que plus personne ne vous verra pleurer, sur les quais du métro.

(RER, ça rimait pas avec nouveau).

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PS : Et puis aux autres, ceux qui m’ont contacté. Oui. La vie est pleine de déconvenues et de difficultés. Mais gardez espoir. Si la vie ne vous apporte pas le bonheur, vengez-vous de façon originale en apportant un peu de bonheur aux autres ! Ce sera toujours ça de gagné. ;-)

Et tant pis si le destin ne vous le rend pas. Le destin, c’est qu’un andouille. Vous valez mieux que lui.

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PS 2 : Oh là là ! Vous êtes tous formidables. C’est génial. Merci.

. 急急如律令