Nos chemins séparés à Gare de Lyon à 20h35…

Je suis monté dans le wagon à Maisons-Alfort et tu étais là, vêtue d’une belle robe d’été bleu marine tachetée de blanc, coiffée de longs cheveux châtains attachés et ton panier de courses tissé qui attendait sagement à tes pieds. Ce n’est que pendant une fraction de secondes que j’ai pu, à quelques reprise, affronter tes yeux bleus plein d’innocence… Malheureusement, dans mon jean bleu / t-shirt blanc et du haut de mon mètre quatre-vingt-cinq, ton insoutenable beauté a eu raison de mon courage et la Gare de Lyon a définitivement séparé nos chemins…

Si par le plus improbable des hasards tu avais envie de faire la connaissance de ce penaud gaillard, je pense que je ferais (en cachette évidemment) une petite danse façon Bridget Jones en mon honneur, l’honneur de ce moi qui, à cet instant (20h51), t’écris ces quelques mots en imaginant que tu les liras…