26 et 26 ? non il a dit qu’il avait 46

Fin de journée, après 18h, heure de pointe. Direction Gallieni.

Elle est montée dans ces stations où montent ceux qui rentre chez eux après une journée de boulot, bien avant Saint Lazare. Elle est accompagné d’un ami ou d’un collègue barbu. Tout d’abord au milieu d’une plateforme dans la cohue, puis juste à coté de moi. J’étais comme leur prisonnier. Debout contre un strapontin, le long d’une barre. Son ami à ma droite et elle en face de nous deux, son bras tendu vers la barre à mon côté. Ses doigts m’ont touché la hanche en s’agrippant à cette barre. Sa discute avenir, salaire, achat immobilier, âge et la difficulté d’en donner un aux autres. « il a dit deux fois mon âge, mais c’est trop 26 et 26 ! » « Non il a 26 et 20, il a 46 » « Elle a 39, elle ne les fait pas ! »

Ils sont descendu à République, sa main ma heurté en lâchant la barre. Après en y repensant, j’aurai presque pu la saisir cette main qui abandonne.

Je l’ai regardée, Elle aussi… un peu… de biais… Pas facile d’être discrète quand on parle avec quelqu’un !

Gros sac noir, chemisier blanc avec la boutonnière et le col rose pâle, veste bleu, jupe, chaussure à talon noire, teinture blonde à peine plus claire que son châtain naturelle, les yeux rehaussées de noire, du charme et un voix qui m’a plu.

Moi brun, quelques cheveux blanc. jeans bleu, tee-shirt bleu avec des très petits points de couleur et une poche grise, un livre noire à la main.

Pour elle : « J’aimerai bien te revoir, te connaître, je suis sûr qu’on s’apporterai plein de choses l’un à l’autre ! »

    Détails

  • Métro3à République.
  • Une rencontre faite le 8 juillet 2015.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le jeudi 9 juillet.