A nos rêveries

Nous nous sommes rencontrés il y a maintenant deux ans sur la ligne 14.

Tu es passé comme un éclair fulgurant dans ma vie. Tu étais libre et insoumis, insaisissable, comme un oiseau sauvage.

Nous avons beaucoup parlés, ris, rêvés. Entre poésie et ivresse, enfantillage et tendresse.

Et puis, d’un coup, d’un seul, tu m’as proposé de partir avec toi, loin de tout, sans promesse, mais juste dans l’idée de m’accompagner dans ce premier pas au bout du monde, aventure merveilleuse.

J’ai eu peur, très peur. J’étais probablement un peu trop jeune, je venais de commencer ma licence, j’avais un petit job, et tout plaqué pour m’échapper loin de toute sécurité, c’était trop effrayant. Alors je t’ai laisser t’échapper, et sans moyen aucun de te joindre, je ne t’ai jamais revu.

Je suis retourné à mon quotidien, de nouveau un peu vide, malgres tout ce que je peux entreprendre.

Où que tu sois, j’aimerais te dire que tu manques à ma vie, si tu me le proposais aujourd’hui je ferais mon sac sans hésiter, mais ce qui est fait est fait, et j’aimerais juste te dire merci, tu fais parti de ces événements qui marque une vie à jamais.

Il y aura toujours un peu de toi dans chacun de mes actes.