Un rire, une vitre, des regards…

En ce vendredi après midi je m’asseyais avec ma flopée d’achats Décathlon (dont un pneu de vélo bien encombrant) dans le carré ou tu étais.

J’étais heureux simplement de ma journée et remarquait furtivement ta jolie présence si blonde et bordée d’yeux bleus.

Puis tu t’es levée à Belleville et as voulu sortir de mon coté avant de réaliser que mes affaires encombraient trop le passage. Nous avons bafouillés quelques mots et rougissant un peu, tu as ri et tu t’es retournée dans ta belle robe noire d’été à la fine ceinture orange.

Une fois sortie de la rame, nos regards se sont croisés une première fois au travers de la vitre d’une manière tout à fait volontaire. Et là j’ai compris que nous nous plaisions.

Les portes se sont refermées et j’ai regretté que nous ne nous soyons pas “rencontrés” plus tôt dans notre voyage.

La rame est repartie et tu marchais encore sur le quais lorsqu’une dernière fois nous nous sommes regardés.

Ce souvenir est doux mais qui sait? Il n’est peut être pas suffisant.

À mon amoureuse du métro que je voudrais recroiser un jour.