J’avais un chapeau noir, tu était accompagné de ta grand-mère.

J’étais assis, un pull gris, une barbe, un chapeau noir. Tu est rentré, nos regards se sont croisés. Tu semblais être avec ta grand-mère, une charmante femme pleine de vie et de peps ! Ce regard ma troublé.

Tu t’es assise juste à côté de moi, sur un siège repliable, sur les dires de ta grand-mère. J’aurais par nature laissé la place à la dame qui t’accompagnait mais j’étais plongé dans mes pensés, bloqué par ce regard. Nos sommes resté comme ça quelques stations, pendant que tu discutais avec ton accompagnatrice qui avait trouvé une place à côté.

Plus loin le métro s’est rempli, je me suis d’abord levé. Une station plus loin j’ai voulu me mettre plus à l’intérieur du métro pour faciliter l’entrer des nouveaux et futurs voyageurs. Par hasard tu t’es levé en même temps pour te mettre à une place juste à côté de ta grand-mère, juste à côté de l’endroit ou je me suis placé. Là nos yeux se sont à nouveau croisé, j’ai tourné ma tête vers un autre endroit, ce deuxième regard confirmais l’effet du premier, et je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.

Quelques stations plus loin tu descendais, à la station Madeleine, moi je restais. Le train s’est arrêté juste en face de la sortie, je t’ai suivi du regard, tu me tournais le dos, mais juste avant de disparaitre, tu à une dernière fois tourné la tête, en direction du métro, dans ma direction, puis tu a disparu.

Je n’ai d’habitude pas de mal à regarder les jolies filles comme toi dans le métro, pas peur de croiser leurs regard. Mais là il y avait quelque chose, ça m’a impressionné.

Tu doit avoir dans les 18/20 ans.

J’aimerai bien te revoir, pour te sourire… et éventuellement discuter.