Il rale, tu ris, tu me souris, et tes lèvres rouges ne me quittent plus

Tu ris et en même temps tu mets les points sur les i avec l’homme qui t’accompagne. Lui ne rit pas mais se vexe et bougonne. Il voudrait avoir le dernier mot et prouver que tu as tort, mais tu ne lui en laisses pas le plaisir. Tu ris encore, tes lèvres rouges, ton sourire que souligne tes boucles d’oreille rouges aussi, tes yeux qui pétillent, tout est lumineux en toi, et je te savoure discrètement du regard, et je t’écoute, et je me délecte. Ça ne t’a pas échappé.

Quand à l’homme, il finit par une goujaterie, il cale son oreillette et feint de t’ignorer, te présente maintenant son dos rond, comme s’il avait affaire à faire avec son téléphone et quelque message de la plus haute importance. Quelle grossièreté, me dis-je, et comme tu es forte et habile d’en rire.

Tu as sans doute lu dans mes pensées. Tu me souris avant de descendre avec lui à Strasbourg St Denis. Je fonds littéralement quand nos regards se croisent. Nous sommes le mercredi 7 octobre 2015 et il est presque 10 heures du matin. Tu es immensément jolie et toute ma journée sera éclairée par ta bouche rieuse. Te revoir et te faire rire encore serait le comble de mon bonheur.