Cette “rousse”.

Je sais que personne ne passe par ici.

Et que quand on passe par ici, c’est bien souvent trop tard.

Regret matinal. Ca passera.

Tu en entrée comme moi à Place d’Italie.

Debout, tu es blonde vénitienne avec des reflets roux extrêmement prononcés.

Tu es enfermée dans ta musique.

Tu portes un très large manteau de laine, un jean gris clair, de tout petits pieds, un pull en laine aux rayures blanches et noires et possédais un sac en laine presque encombrant.

Derrière ta dégaine de - j’m’en tape -, s’y trouvait un visage extrêmement doux ; des yeux clairement éveillés par le Monde.

Tu t’es retournée vers moi et je n’ai pu faire autrement que communiquer avec ton regard. J’étais sur le point de t’adresser une salutation, mais je me suis révisé : à quoi bon tenter de parler, si de ton point de vue on n’aperçoit qu’un fou agitant ses lèvres tout seul ?

Merci, pour cet instant !

    Détails

  • Métro7à Place d'Italie.
  • Une rencontre faite le 23 novembre 2015.
  • Rédigé par un mec pour une nana.
  • Publié le lundi 23 novembre.