Blonde aux yeux bleus, un sac marron en cuir et un sac rouge en toile.

Nous nous sommes croisés ce mardi 1er décembre sur la ligne 1. Tu es montée à La Défense ou bien à Esplanade, tu étais adossée aux doubles-portes tandis que j’étais assis sur un strapontin, puis debout à cause de l’affluence.

Nous sommes descendus à Charle-de-Gaulle-Etoile, pour prendre la ligne 6. Nous avons fait un faux mouvement, et avons failli nous percuter. Tu t’es excusée, j’ai répondu “c’est pas grave.”

Tu t’es assise dans un carré. J’ignore un peu pourquoi, mais je t’ai suivie pour m’assoir en face de toi, alors que je ne m’assois habituellement jamais dans les carrés.

Hélas, à Kléber, le conducteur nous a intimé de changer de métro, celui dans lequel nous étions ne prenant plus de voyageurs. Je n’ai pas osé te suivre, par peur de donner l’image d’un mec lourd. C’est sans doute là mon erreur, que je regrette actuellement puisque j’écris ces lignes.

Pendant tout le trajet ligne 1 et le court trajet ligne 6, tu étais sur ton téléphone. Nous avons échangé quelques regards furtifs.

M’as-tu remarqué toi aussi ?

Le jeune homme en caban bleu marine avec un sac à dos gris.