Quel regard… En arrivant sur le…

Quel regard… En arrivant sur le quai, dès que j’ai croisé ton regard, je ne l’ai plus lâché. Tu t’es aperçue que le train était court, tu es partie plus loin sur le quai, je t’ai suivi. Nous sommes montés à la même porte. Tu t’es assise dans le sens de la marche, à une fenêtre. Je me suis assis contre la marche, sur un strapontin. Je n’ai cessé de t’observer, directement ou grâce à ton reflet dans la vitre. Ton regard a quelquefois croisé le mien, je ne me suis pas caché, je t’ai regardé avec insistance, avec un peu de gène parfois de peur que tu prenne mal mon regard. Mais j’étais plongé dans le bleu intense de tes yeux… Quel regard…

Nous sommes descendus à Haussmann, tu étais derrière moi, j’ai ralenti, mais tu m’as dépassé. Avec la foule, impossible de te rattraper. Et nos chemins se sont séparés : tu es partie vers les métros, ou vers les rues de Paris, j’ai pris le RER

A une prochaine fois, je l’espère…