T’en fais pas pour moi

Tous ces gens qui passent autour de moi dans la ville. Ces gens qui courent et qui marchent au pas où vont-ils ? Quelqu’un me demande comment je conçois la vie surtout par ces temps-ci. Toutes ces nuits je me tourmente, je me culpabilise. Des visions de bonheur qui me hantent. Les gens me stigmatisent. Faut que je fasse quelque chose avant que je n’explose.

A quoi ça sert ces sentiments profonds. Je me sens de travers à force de voir mon monde à l’envers. A quoi ça sert. Je n’ai plus de repère. Les gens ne pensent plus qu’à l’argent, n’ont plus le temps d’aimer, ont des liaisons par des sites cachés. Oui, le monde il a besoin d’un amour qu’on entretient et non pas d’un qu’on échange le lendemain.

Ce matin chaque chose me pèse. Le moindre détail devient casse-pieds. Je passe encore à côté d’une bonne journée. J’ai caché derrière mon sourire tout ce que je ne veux pas dire. Je sais pas quoi faire. Je ne sais pas où aller. Manque de repère. L’horizon est bouché.

Si un jour on pouvait me rendre l’illusion du plus beau moment de ma vie. Quelque part ailleurs, à l’autre bout de la terre, oublie-t-on les cœurs qu’on a laissés ? M’en voulez pas si je me rends fragile mais comme des compiles, je n’ai plus de cohérence.

T’en fais pas pour moi, non. Mes larmes vont s’assécher. T’en fais pas pour moi, non. Mon âme va se relever.