Veste en fourrure et fard à paupières.

Samedi soir, 19h15.

Dernier wagon de la rame. Vous assise, moi debout, gesticulant assez mal à cause du manque de place pour vous cogner les pieds et me confondre en voyant votre sourire.

Par la suite, j’ai perçu votre regard à travers le reflet des vitres -technique Ô combien ancestrale du voyeurisme métropolitain!- et pour tout avouer, j’étais occupé à faire de même, sinon je ne m’en serai pas rendu compte, à l’évidence.

Arrivés à Place d’italie, je préparais mon plus joli sourire pour vous regarder une dernière fois et vous souhaiter une bonne journée en descendant, quand soudain, tout mon plan a été chamboulé lorsque vous vous êtes levée pour prendre une correspondance tout comme moi, en me gardant à l’oeil.

A chaque marche que je montais, je vous sentais derrière moi, et hélas votre présence s’est estompée lorsque nous avons chacun pris nos chemin respectifs.

J’aimais beaucoup votre style.

    Détails

  • Métro7à Place d'Italie.
  • Une rencontre faite le 9 janvier 2016.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le dimanche 10 janvier.