Peau ébène, cheveux rouges…

Je suis monté à Gambetta et tu étais là, assise sur un strapontin côté porte. Je me suis adossé debout contre la porte opposée. J’ai tout de suite été saisi : ta jolie peau ébène, tes cheveux teints en rouge… Je crois que nos regards se sont croisés une fois, avant que tu te mettes à fouiller dans son sac à la recherche d’un objet que tu ne trouvais pas. Il y avait une légère panique et à la fois quelquechose de très tranquille, serein dans tes gestes. Tu t’es levée puis mieux fouiller dans tes poches, je n’ai pu m’empêcher de te regarder. Tu as surpris mon regard. Et lorsque tu as enfin trouvé ton objet, tu t’es rassise et tu m’as souri. J’ai détourné un peu le regard et lorsque mes yeux se sont de nouveau posés sur toi, tu me regardais encore en souriant… J’ai fondu. Je suis descendu à République, tu as suivi dans mon dos, puis tu as couru pour remonter dans une autre rame… C’est allé trop vite et n’ai pas eu le temps de réagir, je m’en suis voulu tout le reste de la journée. Je penserais sûrement à toi ces prochains jours… Mais Dieu que j’aimerais te revoir….

    Détails

  • Métro3à République.
  • Une rencontre faite le 8 janvier 2016.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le dimanche 10 janvier.