Ton carnet, le stylo et toi

Rousse. De beaux cheveux ondulés. C’est ce qui m’a frappé en premier. La femme à côté de toi lisait. D’un rapide mouvement, tu as tiré un carnet du sac. Sans prévenir, comme instinctivement. Tes pensées prenaient vie sur la page. Un regard sur mon sac en toile, “métro boulot”, et l’inspiration semblait revenir. J’observais, debout contre les portes, ton stylo bic à encre bleue courir les lignes droite du carnet. Ton carnet m’a fait sourire, tu m’as fait sourire. Vous paraissiez proches comme si un lien de confiance et de sécurité était cousu entre vous. Plusieurs schémas et de multiples brèves nourrissaient les autre pages.

Cet instant m’a fait plaisir,

Au plaisir