Frimousse bouclée descendue à Victor Hugo

Que dire à une femme descendue à cette station un lundi matin vers 9h45-10h? Au hasard:

“Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

Je partirai: Vois-tu, j’espère que tu m’attends?”

Petite brune/châtain (en fait je suis nul avec les couleurs, si ça se trouve tu es blonde cuivrée ou encore une de ces couleurs au nom farfelu!), disons donc une petite chataigne brune, touuute courte sur pattes, avec -je crois bien- exactement 26 grains de beauté sur le visage, dont les trois plus grands forment un triangle des Bermudes à gauche de ton petit nez, juste au-dessus de la commissure des lèvres! Et des cheveux bouclés mi-longs!

D’abord sur la ligne 1, nous avons changé à Etoile, pour se retrouver dans le métro face à face sur la 2, l’espace d’une brève mais intense station… enfin pour moi! Toi, tu avais la tête enfouie dans ton enveloppe et ton journal du matin.

Sans sourire, pire même, avec un soupir en descendant à ta station!

J’espère qu’il ne m’était pas destiné à mes regards indiscrets, sinon en plus de m’excuser, j’irai troquer immédiatement mes vers de Victor Hugo contre ceux d’Oldelaf dans sa chanson “La Tristitude”.

A une prochaine, peut-etre!

    Détails

  • Métro2à Victor Hugo.
  • Une rencontre faite le 6 juin 2016.
  • Rédigé par un type pour une gente dame.
  • Publié le lundi 6 juin.