Long jeu de regards mais… Tant pis.

Je suis entré dans le RER à Nanterre-Préfecture vers 17h30 et je me suis assis sur l’un des sièges en face de toi. Dès que je suis monté on s’est regardé, timidement puis de plus en plus, je cherchais ton regard et je le trouvais. Petits sourires timides, des enfants qui “mettaient l’ambiance” dans le wagon, moi qui chantait en play-back, toi qui souriait et rigolait quand tu lisais tes textos… C’était contagieux. ;-)

Je ne sais plus où tu es descendue… Nation ? Vincennes ? Val de Fontenay ? Tu avais un short, des cheveux longs et lisses qui tombaient sur tes épaules, tu écoutais de la musique… J’avais une chemise bleue unie, un jean de la même couleur, un gilet noir et un parapluie dans les mains… Quand tu es descendue, nous nous sommes regardés, comme si on se disait “j’dois descendre, j’aurais bien aimé rester avec toi mais… tant pis”.

C’est peut-être un peu extravagant comme interprétation, mais tu ne liras sûrement pas ce petit texte… Tant pis !

    Détails

  • RERaà Nanterre — Préfecture.
  • Une rencontre faite le 26 août 2010.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le jeudi 26 août.