Empêtré dans le blues

Ta traduction était parfaite. Bravo. C’est étrange, alors que nous échangions, la lumière du métro, de ce wagon qui avançait, a été coupée. Bravo aussi pour ce tour de passe-passe. Que de multiples talents ! :)

Comme un poisson, de loin tu brillais, mais… De vagues néons me permettent de voir claire, mais personne ne sait qu’au fond de moi il fait bien sombre. Surprenant cette faculté à changer de visage quand je passe le seuil de ma porte, même moi j’ai du mal à comprendre.

Et je regarde le ciel chaque soir, en espérant voir la lueur de ce qui était le plus cher au fond de mon coeur. Et qui semble à des millions d’années lumières depuis que j’ai croisée ta route. On dit que les étoiles qui brillent peuvent être mortes, aussi mon rituel quotidien est-il, peut-être, vain. J’ai vu une étoile filante l’autre jour, j’ai fait un voeu, qui ne s’est bien entendu pas réalisé. Je donnerais tout pour que cette éclipse n’ait jamais eu lieu, oiseau, Coucou, noir, Corbeau. Il y a des allitérations qui ne trompent pas.

“C’est Paris ce théâtre d’ombres que je porte” L.A.

    Détails

  • Métro8à Filles du Calvaire.
  • Une rencontre faite le 22 octobre 2016.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le samedi 22 octobre.