À toi qui chantais à tue-tête

Mardi soir, un peu avant 19 heures, tu es montée à Saint-Sulpice et nous nous sommes retrouvés debout côte à côte. Tu portais un blouson de cuir et tu avais le nez percé.

Tu chantais à tue-tête. J’ai mis ma musique en pause pour t’écouter. C’était d’une beauté époustouflante. J’en ai eu des frissons. Je ne pouvais pas m’empêcher de poser les yeux sur toi.

J’ai voulu te remercier du regard en descendant (bien tôt, hélas), à Saint-Placide. Du regard, pour ne pas t’interrompre.

Je me souviendrai. Merci d’avoir donné à entendre quelques instants de pure beauté dans un lieu aussi désespérément terne et quotidien.

    Détails

  • Métro4à Saint-Sulpice.
  • Une rencontre faite le 22 novembre 2016.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mardi 22 novembre.