Les Amours imaginaires

Jeune homme blond, grands yeux clairs, présence magnétique. Un peu avant 9h, tu entres dans la voiture. Tu portes une veste à rayures sous un trench kaki. Nous avons échangé quelques regards timides et furtifs jusqu’à la station Miromesnil où je suis descendu, à regret.

Le soir, je me réfugie dans un cinéma de l’avenue de Clichy pour la projection des ‘Amours imaginaires’. Parmi les personnes se faufilant dans la salle obscure, je reconnais ta silhouette… Nous serons à quelques mètres l’un de l’autre pendant près d’une heure et demie… J’étais avec une amie, je n’ai pas eu le courage de t’aborder, je t’ai vu t’éloigner vers la place. J’aime à m’imaginer que je te reverrai.